Max-André Dazergues, L’Enfer vert
Un des nombreux fascicules publiés par Ferenczi dans l'une des ses collections de romans d'aventures.
Trois jeunes gens sont victimes d'un accident d'avion au dessus de l'Amazonie. Pietro Suarez saute en parachute. Maxence Daltony et Dolorès Mango « atterissent » au sommet des arbres. Ils doivent combattre tous les dangers de la jungle (fourmis rouges, anaconda, crocodiles,...). Ils rencontrent Domingo Curtill, journaliste perdu dans l'Amazonie, qu’une attaque d’abeilles friandes des cheveux humains a rendu chauve, et qui recueilli Pietro Suarez blessé. Tous sortiront indemnes de l'aventure.
Les guides indiens de Domingo Curtill sont cités mais ils sont déjà morts. Il est aussi fait mention, à plusieurs reprises, d’une tribu amazonienne, les Adorateurs du jaguar.
- Et ces Indiens sont cruels ? [s’enquiert Dolorès]
- Pas tous [répond Maxence]. Arriérés plutôt. Une peuplade curieuse que j’ai rencontrée est celle des Adorateurs du Jaguar… J’étais même parvenu à saisir leur dialogue.
- Les Adorateurs du Jaguar ?... -
Oui. Le jaguar noir, plus sanguinaire que l’autre est vénéré par certaines tribus, qui le considèrent comme un des génies de la forêt. Il faut se garder de les contrarier sur ce point… (p. 12).
Pourtant il faut se rendre à l’évidence : « les Adorateurs du Jaguar sont bien loin de nous, à plus de trois cents kilomètres [dit Domingo Curtill]. Ils hantent les marais et, surtout, les bras de fleuves qui serpentent sous le couvert de la forêt vierge et où nage le jaguar noir. D’ailleurs les Adorateurs du Jaguar ne sont pas à craindre. Nous ne les verrons jamais. » (p. 24). Du reste, le lecteur non plus.
Max-André Dazergues, L’Enfer vert,
Mon Roman d’aventures, n° 317, Editions Ferenczi, 1954